Organes: Cancers rares - Le promoteur: European Organization for Research and Treatment of Cancer (EORTC)

Étude EORTC 62113-55115 : étude de phase 2 randomisée visant à évaluer l’efficacité d’une thérapie d’entretien par du cabozantinib chez des patientes ayant un sarcome de l’utérus indifférencié de haut grade après stabilisation de la maladie ou réponse à la doxorubicine associée ou non à l’ifosfamide après une chirurgie ou comme traitement de première ligne pour une métastase. [essai clos aux inclusions] Les sarcomes de l’utérus sont des tumeurs rares, qui représentent moins de 3% des tumeurs malignes du tractus génital féminin et entre 3 et 7% des tumeurs malignes du corps utérin. Il y a plusieurs types de sarcomes de l’utérus en fonction du tissu affecté. Le traitement du sarcome de l’utérus indifférencié de haut grade opérable se fait généralement par une radiothérapie ou une chimiothérapie après la chirurgie. Plusieurs études ont montré un avantage à la combinaison de chimiothérapies en termes de taux de réponse. Jusqu’à présent, le choix de la chimiothérapie adjuvante ou d’entretien se fait au cas par cas. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une thérapie d’entretien par du cabozantinib chez des patientes ayant un sarcome de l’utérus indifférencié de haut grade après stabilisation de la maladie ou réponse à la doxorubicine en association ou pas à l’ifosfamide après une chirurgie ou comme traitement de première ligne pour une métastase. Toutes les patientes recevront de 4 à 6 cures de chimiothérapie standard. Les patientes ayant une stabilisation de la maladie ou une réponse à la chimiothérapie standard seront réparties en deux groupes de façon aléatoire. Les patientes du premier groupe recevront du cabozantinib par voie orale tous les jours pendant 2 ans ou jusqu’à sortie de l’étude. En cas de progression de la maladie, on fera une levée d’insu du traitement et les patientes pourront recevoir un autre traitement au choix de l’investigateur. Les patientes du deuxième groupe B recevront un placebo par voie orale tous les jours pendant 2 ans ou jusqu’à sortie de l’étude. En cas de progression de la maladie, on fera une levée d’insu du traitement et les patientes pourront recevoir du cabozantinib jusqu’une nouvelle progression de la maladie. Cette option ne sera pas obligatoire et le traitement se fera au choix de l’investigateur. Les patientes seront suivies pendant 3 ans et demi maximum.

Essai clos aux inclusions

Étude EORTC 62113-55115 : étude de phase 2 randomisée visant à évaluer l’efficacité d’une thérapie d’entretien par du cabozantinib chez des patientes ayant un sarcome de l’utérus indifférencié de haut grade après stabilisation de la maladie ou réponse à la doxorubicine associée ou non à l’ifosfamide après une chirurgie ou comme traitement de première ligne pour une métastase. Les sarcomes de l’utérus sont des tumeurs rares, qui représentent moins de 3% des tumeurs malignes du tractus génital féminin et entre 3 et 7% des tumeurs malignes du corps utérin. Il y a plusieurs types de sarcomes de l’utérus en fonction du tissu affecté. Le traitement du sarcome de l’utérus indifférencié de haut grade opérable se fait généralement par une radiothérapie ou une chimiothérapie après la chirurgie. Plusieurs études ont montré un avantage à la combinaison de chimiothérapies en termes de taux de réponse. Jusqu’à présent, le choix de la chimiothérapie adjuvante ou d’entretien se fait au cas par cas. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une thérapie d’entretien par du cabozantinib chez des patientes ayant un sarcome de l’utérus indifférencié de haut grade après stabilisation de la maladie ou réponse à la doxorubicine en association ou pas à l’ifosfamide après une chirurgie ou comme traitement de première ligne pour une métastase. Toutes les patientes recevront de 4 à 6 cures de chimiothérapie standard. Les patientes ayant une stabilisation de la maladie ou une réponse à la chimiothérapie standard seront réparties en deux groupes de façon aléatoire. Les patientes du premier groupe recevront du cabozantinib par voie orale tous les jours pendant 2 ans ou jusqu’à sortie de l’étude. En cas de progression de la maladie, on fera une levée d’insu du traitement et les patientes pourront recevoir un autre traitement au choix de l’investigateur. Les patientes du deuxième groupe B recevront un placebo par voie orale tous les jours pendant 2 ans ou jusqu’à sortie de l’étude. En cas de progression de la maladie, on fera une levée d’insu du traitement et les patientes pourront recevoir du cabozantinib jusqu’une nouvelle progression de la maladie. Cette option ne sera pas obligatoire et le traitement se fera au choix de l’investigateur. Les patientes seront suivies pendant 3 ans et demi maximum.

Essai ouvert aux inclusions

Étude NIVOTHYM : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du nivolumab seul ou en association avec l’ipilimumab chez des patients ayant un carcinome du thymus ou un thymome de type B3 précédemment traité par chimiothérapie. Le thymus est une petite glande située dans la partie supérieure du thorax, entre les poumons et sous le sternum. Il fabrique un type de globule blanc (les lymphocytes T) qui circule dans tout le corps afin d’aider à combattre les infections, les maladies et les substances étrangères. Le thymus fabrique aussi des hormones et d’autres substances qui aident les lymphocytes T à se développer et le système immunitaire à continuer de fonctionner correctement. Les cellules du thymus subissent parfois des changements qui rendent leur mode de croissance ou leur comportement anormal. Ces changements peuvent engendrer la formation d’un cancer. Le nivolumab et l’ipilimumab sont des traitements d’immunothérapie qui agissent sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’immunothérapie spécifique consiste à stimuler certaines cellules immunitaires pour les rendre plus efficaces ou à rendre les cellules tumorales plus reconnaissables par le système immunitaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du nivolumab seul ou associé à l’ipilimumab chez des patients ayant un carcinome du thymus ou un thymome de type B3. L’étude se déroulera en 2 étapes : Lors de la première étape (groupe 1), les patients recevront du nivolumab toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété pendant 1 an en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Si les patients connaissent une progression de la maladie plus de 3 mois après la fin du traitement à l’étude, ils pourront reprendre le nivolumab jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Dans le cas d’un manque d’activité sans aucune toxicité excessive observée, l’inclusion dans le groupe 1 sera stoppée et la cohorte 2 sera introduite. Lors de la deuxième étape (groupe 2) : les patients recevront du nivolumab toutes les 2 semaines associé à de l’ipilimumab toutes les 6 semaines. Le traitement sera répété pendant 1 an en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Si les patients connaissent une progression de la maladie plus de 3 mois après la fin du traitement à l’étude, ils pourront reprendre le nivolumab et l’ipilimumab jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 32 mois après leur entrée dans l’étude.

Essai ouvert aux inclusions